En Feng Shui, nous traitons la maison comme un être vivant. Il ne s’agit bien entendu pas d’une vie organique mais une maison adopte en tout point le comportement de la vie. Sans tomber dans l’excès de l’anthropomorphisme, considérer la maison vivante est une des clefs de la sensibilité Feng Shui à notre environnement.
Le cycle de vie de la maison
L’histoire d’une maison suit ainsi le cycle d’un être humain depuis sa naissance (et même avant) jusqu’à sa mort. Dans les deux cas, nous retrouvons les mêmes grandes étapes :
Un peu d’anatomie constructive
Dans cet esprit, nous pouvons aussi comparer l’anatomie de la maison à celle du corps humain. Voici quelques parallèles fonctionnels qui s’offrent à nous :
L’univers des synchronicités
Les phénomènes rencontrés sur certaines parties de la maison à certains moments de son cycle de vie vont nous nous relier à des événements de nos vies grâce à ces comparaisons avec le vivant. Attention cependant aux raccourcis malheureux ! Ce n’est pas parce que le circuit électrique de la maison que je risque d’attraper une maladie neurologique. L’inverse n’est d’ailleurs pas plus vrai. Nous sentons intuitivement l’absurde d’un tel raisonnement. Il n’y a pas de rapport de cause à effet entre ce que nous vivons et ce que nous observons dans la maison. Le lien est plus subtil et nécessite de prendre un peu plus de recul pour le percevoir.
Pour faire comprendre ce lien, je prendrai l’image de la foudre. Lorsque certaines conditions sont réunies, l’atmosphère s’électrise et le temps devient orageux. La probabilité que la foudre tombe augmente alors fortement. L’endroit où elle tombe n’est cependant pas tout à fait aléatoire. La foudre va en effet être attirée par certaines particularités du relief : un arbre, un poteau, un toit, une personne debout… Le paratonnerre repose sur ce principe. Quand nous regardons l’arbre calciné, nous pouvons ressentir l’orage passé, conférant au lieu une ambiance particulière. Ceci est analogue à ce qui se passe dans la maison. Un événement observé résulte, au-delà des raisons physiques immédiates, d’un état énergétique particulier. L’endroit où apparaît le phénomène correspond à une attirance, ou une sympathie pour manifester cet état énergétique. Il se trouve que, bien souvent, cette manifestation va résonner avec des sensations, des événements vécus, des émotions, une prise de conscience… en lien avec cet état énergétique ou un état analogue. L’événement observé agit alors un peu comme un rappel ou une sonnette d’alarme. En outre, il ancre un peu plus cet état énergétique en nous.
Dans cette perception de la maison vivante, nous ne sommes plus dans le plan causal mais nous sommes entrés dans l’univers des synchronicités, comme les appelait le psychiatre Carl Gustav Jung.